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lundi 4 octobre 2010

Road to Zion ♥ 15:12

0 bisou(s) sur la joue

Entre les hauts et les bas, il y a juste des moments qui rendent heureux. Et j'insulte le temps qui me les ôte. A quand la suite ? :)


samedi 18 septembre 2010


Alors c'est ça, la vie ?

Traverser une période de doute et d'angoisse, se tourner en arrière, prendre entre ses doigts les preuves fragiles du passé et se rendre compte que colère et regrets se mêlent et s'emmêlent, oublier que c'est vers l'avenir qu'il faut se tourner, et soudain se complaire à fermer les yeux et sentir les larmes couler sur les vestiges de ce qui fut autrefois. Comme je le craignais avant d'en être où j'en suis, le temps est passé sur nous et nous a écrasés. Je suis la seule à blâmer, je le sais, je n'ai pas voulu me battre pour garder entre mes mains cette petite chose fragile qu'est l'amitié, j'ai préféré laisser le temps et l'amertume s'interposer entre vous et moi. Par lâcheté, par faiblesse, parce que ç'aurait été trop dur pour moi de m'accrocher à une de vos manches pour ne pas me laisser emporter. Tout ça pour quoi ? Me rendre compte aujourd'hui, en regardant la nuit, que pas un seul d'entre vous n'est encore à mes côtés aujourd'hui. Malgré les promesses, malgré les rires et nos doigts enlacés ; alors c'est ça, tout ce qu'il me reste de nous ? Des photos, quelques articles et commentaires au hasard d'un blog, des lettres et des cartes. Pourquoi ne pas tout jeter au feu, pourquoi ne pas faire disparaître ces traces d'un passé pas si heureux que ça ? Tout me semble aujourd'hui plus lumineux que ça ne l'était en réalité ; douces illusions de l'esprit, tendre nostalgie. Nul retour en arrière n'a jamais été possible, j'ai pris chaque décision et je n'ai pas le droit de me laisser aller à regretter aujourd'hui. Les regrets n'ont pas leur place dans un monde où l'instant présent est déjà si dur à vivre. C'était une mauvaise idée que celle de décider de mettre de l'ordre dans ce carton. Pourquoi les gens sont-ils si matérialistes, si attachés à ces petites preuves de rien, ces petits bouts de vent, ces misérables traces de vide ? Pourtant je sais que je garderai tout ça. Cette boite se remplit année après année de toutes ces choses que je regarderai dans dix ans, en oubliant finalement l'amertume des temps passés, et en gardant pour souvenir la douceur et l'abîme de l'amitié. Ils ont été un premier amour heureux, accompagné des années difficiles, je dois leur reconnaître ça. Le temps du bonheur est fugace, la force des sentiments est grande, j'ai cru que nous irions loin, c'était un de ces espoirs adolescents. J'ai tiré un trait sur eux, par fierté, par déception, mais je ne les remercierai jamais assez pour ce qu'ils m'ont apporté, des jours entiers de rires. Quelle époque. Pourquoi ce soir, précisément ? Par ennui, désoeuvrement, tristesse. J'ai eu envie de songer à quel point j'étais insouciante et à quel point je trouvais que 18 ans, c'est vieux, c'est dans longtemps. 18 ans, c'est encore être un bébé, j'ai encore mes espoirs enfantins, j'ai encore mille promesses dans mon coeur, promesses faites, promesses à faire, promesses à tenir. Le temps file à une vitesse telle que je ne le vois même pas passer. Oh, déjà en L2. Et tout à refaire, tout à reconstruire, tout à réparer. Une dure besogne m'attend. J'aborde encore une nouvelle année avec mes vains questionnements, mes sentiments avortés, mon coeur qui brûle. Prenez-moi toute entière, je n'attends que ça, m'offrir, me donner, partager tout ce que j'ai, tout ce que j'aurais et même tout ce que je n'ai pas ; parce que je suis comme ça, dans la démesure, dans l'exubérance. Je suis tout ou rien, je suis feu et flammes, je suis dans mes contradictions comme jamais, je suis amour et haine, mais j'ai beaucoup perdu à jouer avec moi-même. Pourtant, je ne m'en lasse pas, ça me fait peur mais je m'y jette à corps perdu, comme je l'ai toujours fait. J'en suis la première victime, mais personne ne pourra jamais m'empêcher d'être cette personne versatile, futile. Je me frotte au danger. Pour l'instant, c'est un impromptu de Schubert, et je me retrouve à pleurer sur un souvenir et quelques regrets. Ah, si seulement.

Mais demain est un autre jour. Ce soir est simplement un soir plus triste que les autres.


lundi 6 septembre 2010

Je suis un yo-yo. ♥ 16:48

2 bisou(s) sur la joue

Parce que mon humeur ne cesse de changer du tout au tout.

Il n'est plus temps de revenir en arrière, le temps ne cesse de filer entre mes mains, j'ai peur d'oublier mais je n'ai plus le droit de m'attarder sur des regrets, des souvenirs ou des terreurs sans nom. Comment ? Déjà une année de passée ? Les cours reprennent dans une semaine ?

L'avenir s'ouvre devant moi, je marche sur mon fil de funambule, un pas devant, un coup devant et me voilà dans le vide. Je ne suis pas un oiseau, je ne vole pas. [L'IMPORTANT, CE N'EST PAS LA CHUTE... C'EST L'ATTERRISSAGE]

L'ennui me guette, tapi dans l'ombre, et se jette sur moi, déchiquette sa proie à coup de griffes et de morsures. Aïe. Entre deux films, je regarde autour et ce petit chez-moi me renvoie une solitude à laquelle je ne m'attendais pas. Eternelle insatisfaite, dites-vous ? Mais je vous emmerde !

Pourtant, pourtant...

Je regarde derrière moi, et je n'ai que des sourires.

Ô temps, suspends ton vol. Laisse-moi profiter encore un peu.


mercredi 12 mai 2010


Nager de déception en déception, et s'apercevoir soudain qu'une fois arrivé à la bouée de sauvetage qui brille au loin, il n'y aura rien. Je les hais de me blesser à ce point, et je me hais d'être si vulnérable. Si seulement.


vendredi 30 avril 2010


Il pleut. Je me sens flétrie. Cet été, je l'attends avec impatience. Dans un mois, un petit peu plus d'un mois, juste un petit peu plus, tout cela sera fini. J'irai bronzer, les pieds dans l'eau, et je me ferais soigner comme la petite fille que je ne suis plus. Au fond, je n'ai jamais changé, je ne changerai sans doute jamais. J'ai besoin de grands bras autour de moi.

Cet été, Sylvain, cet été. J'ai besoin de te retrouver, cela fait trop longtemps maintenant. J'aimerais tous vous retrouver, reprendre un peu de substance au lieu d'être le petit fantôme misérable que je suis actuellement. Je pense souvent à vous, et j'ai toujours un grand sourire. A ceux que j'ai vus, à ceux que je n'ai pas vus, à ceux qui me manquent et ceux que je garde dans un coin de mon cœur, parce que vous avez été là : je n'oublie pas. J'essaie de ne rien oublier. Je suis juste terriblement négligente. Mais vous me pardonnez, hein ?

J'ai envie de regarder des films, je sais qu'ils me feront pleurer, mais je n'ai jamais changé. Ce doit être mon petit côté masochiste qui m'entraîne dans des histoires qui s'étirent mollement et dont je ne me défais pas, des histoires impossibles qui m'accrochent et me tirent dans un puits sans fond, qui me donnent envie de pleurer. Mais pleurer, c'est vivre un peu. Je sais que j'ai toujours un cœur, comme ça. Au fond c'est rassurant. Et puis, je serai toujours rêveuse et hyper-sensible.

Il pleut et il fait sombre, alors qu'hier j'ai pris le soleil allongée dans l'herbe. Ce temps instable, c'est mon humeur, alors chut. Je n'ai jamais choisi d'être lunatique et pas toujours aimable. A tous ceux qui restent encore auprès de moi et ceux pour qui je reste quelqu'un de cher, j'aimerais bien vous dire merci autrement que sur ce petit billet malheureux mais je suis un manche pour dire mes sentiments à l'oral. J'aimerais que vous le lisiez dans mes yeux. Dans mes sourires et dans mes mains qui cherchent les vôtres.

Dans une quinzaine de jours, j'aurai franchi un cap. J'aime bien grandir et ne pas changer. Ce n'est pas une attitude mature mais je n'ai jamais promis qu'un jour, je serai une adulte. Moi, j'écoute encore du Kyo, je ris aux choses qui nous faisaient rire au collège, et je repense toujours avec nostalgie à toutes ces petites bêtises que je faisais quand j'avais quelques années de moins. Moi, j'aime bien me comporter comme une enfant, parce qu'un enfant, c'est terriblement insouciant. Un enfant, ça vit simplement et tranquillement, ça chute, ça se relève, ça pleure et ça rit comme ça vit. Un enfant suit son petit bonhomme de chemin sans se poser de questions.

Que signifie cet article ? Je n'en ai aucune idée. C'est une déclaration d'amour, je crois. Ich tu dir weh.


jeudi 15 avril 2010

Moi j'ai des rêves. ♥ 01:01

0 bisou(s) sur la joue

Moi j'ai des rêves. Je rêve d'une voiture vulgaire et ostentatoire, genre ferrari décapotable rouge. Brillante, rutilante, et surtout très voyante. Le genre de truc qu'on a envie de promener en plein Monaco ou à Saint Trop', dans une robe chère et vulgaire, perchée sur des talons aiguilles, rouge à lèvres provocant et lunettes noires. Parce que je suis comme ça, je rêve d'être une femme futile, qui passerait sa vie à bronzer sur un yacht, et à écumer les boutiques de luxe. Je rêve de faire partie de ces gens que l'on envie parce qu'ils sont beaux, et que l'on hait parce qu'ils sont ostentatoires. Ceux qui ont une maison avec piscine et vue sur la mer, une bibliothèque monstrueuse et du cognac hors-de-prix dans le bar de leur salon. Si j'avais eu le choix, j'aurais fait partie de ces gens qui ont une vie vaine et qui s'ennuient sans savoir comment dépenser leur argent. J'aurais fait partie de ces gens qui ont des entrées VIP dans les boîtes les plus côtées, qui vont à Ibiza quand ils en ont envie, qui peuvent s'éponger le front avec des liasses de billets. J'aurais fait partie de ces gens qui ne savent plus quoi faire de leur vie parce qu'ils ont tout ce qu'ils veulent. J'aurais fait partie de cette jeunesse dorée qui boit du champagne dans des soirées de bobo, qui sniffe de la cocaïne dans des soirées huppées, parce qu'après tout, il faut bien mettre de l'adrénaline dans sa vie. J'aurais épuisé ma vie à faire des conneries et à montrer que j'avais de la chance, et quand j'en aurais eu marre, je me serais offert un suicide qui a la classe. J'aurais fait une overdose à un concert privé, je me serais jetée d'un building, ou je serais devenue anorexique et, terrée chez moi, j'aurais attendu de me faire caresser par les doigts froids de la mort. Et les journaux auraient titré ma mort.

J'ai des rêves vulgaires.


mercredi 7 avril 2010

♥ ♥ ♥ 13:55

2 bisou(s) sur la joue

Vivement l'été.




J'sais pas quoi faire de ma vie.


vendredi 5 mars 2010


On fait des projets.

Certains d'entre eux ne seront que des idées avortées, des envies et des folies, des choses qui ne verront jamais le jour mais malgré tout, on a pris du plaisir à les évoquer et les espérer.
Certains d'entre eux se concrétisent lentement mais sûrement, c'est une avancée pas à pas qui rapproche peu à peu de ce que l'on désire.

Il y a des gens que l'on croise et que l'on apprécie. Nous ne serons jamais que deux points qui se sont heurtés, l'espace d'un instant.
Il y a des gens que l'on croise et que l'on apprécie. Des gens dont on se refuse à leur lâcher la main et dont on se surprend à espérer qu'un long chemin avec eux est possible. Ce sont comme quatre traces de pas dans le sable mouillé qui avancent et qui ne s'effacent pas. Une rencontre, des paroles et des souvenirs. On n'oublie pas des souvenirs.

Ce sont des fragments de soi, à garder en soi, pour se construire et se forger une identité. Se forger une identité sur des petits bouts d'autres. Puiser dans autrui ce qui nous manque ; être la même personne en ayant juste volé un bout d'éternité à quelqu'un. C'est ainsi que seconde par seconde et centimètre par centimètre, des gens que je ne verrai jamais et qui resteront à jamais des étrangers auront partagé un morceau de nuit avec moi et se seront ainsi ancrés en moi. Comme un point d'attache quelque part au fond de mon coeur, un endroit sécurisé où je garde précieusement tous ces moments fugaces et éternels, les moments à ne jamais oublier. Une conversation qu'on n'a pas envie de terminer, un sourire qu'on ne veut pas effacer, un visage qui se doit de rester à jamais.

Il m'a dit "you're about to ruin yourself". Peu m'importe, tant que je trouve la petite lumière au bout du chemin, même si pour cela je dois commencer par tout détruire. Il me restera toujours le point d'attache au fond de mon coeur. Je pourrai toujours me reconstruire à partir de morceaux soigneusement choisis et volés à des étoiles filantes.


jeudi 11 février 2010

Once upon a time... ♥ 11:14

0 bisou(s) sur la joue

Wish List :

* organiser une soirée mémorable pour mes 18 ans. Je commence déjà à y penser ? Aoutch. Elle a intérêt à faire mal, celle-là.
* réaliser ces quelques projets, ça me ferait de la peine qu'on oublie ce qu'on s'est promis. Mais quand on est motivé... On a trois mois Sex, Drugs, and Rock n'Roll devant nous, pas question qu'on les laisse passer.
* faire de cet été le plus beau, je veux monter sur Paris (Indochine ou non), et faire ce voyage avec toi (vous ? eux ?). Je veux revenir fatiguée comme je ne l'ai jamais été, des souvenirs et des instants de bonheur plein mon sac et ma tête. Sans le sou, mais heureuse.
* et puis ce road-trip, aux USA, d'Est en Ouest, hein. Pour ça, il va me falloir attendre mon permis et de l'argent, mais mon dieu. Je n'ai pas oublié mon rêve de routes droites et longues, les cheveux au vent... (et la décapotable rouge, mais on fait avec les moyens du bord. I wish i'll be a rubber.)
* retourner voir Rammstein. Ich werde in Berlin gehen, um R+ zu sehen. Es war ein Traum...
* réussir à lui dire. Et à lui aussi. Ce sont des moments à passer, durs et pénibles, mais ô douce libération, comme je t'attends. Je n'aime pas me mentir en leur mentant...
* trouver un appartement sympa et pas trop cher. En faire un chez moi douillet. Home Sweet Home, enfin.
* trouver une solution, un compromis. Savoir ce que je vais faire de la proposition qu'il m'a faite. Dois-je abandonner ce que j'ai ici, ce que j'ai commencé, ce que je désire continuer, pour faire ce qui m'attire depuis des années ? Et quelle fierté devrait me faire refuser, quand 99% de mon esprit et de mon corps me disent "fonce" ?

♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥


mardi 12 janvier 2010

Exhibition ♥ 20:51

3 bisou(s) sur la joue

L'étalage de vie privée, et encore plus sexuelle, m'énerve. C'est dit.

Il semblerait que ce soit devenu monnaie courante, voire même une obligation. Les détails de la nuit passée en plein amphi, avec des filles tout sauf discrètes. Mais ce n'est qu'un exemple.

Je ne dis pas ne jamais en parler, et je considère encore que pour ma part, ça reste plutôt rare, et je ne rentre pas dans les détails.

C'est personnel, de l'ordre du privé et de l'intimité. Il n'y a pas lieu de s'étendre sur le sujet. De jouer à "j'ai/j'ai jamais" ou à "action/vérité" sur des questions uniquement d'ordre sexuel. D'être obligé de répondre sous prétexte que "allez, t'es bourrée !!!". Parce que non, même bourrée, même complètement torchée, je conserve une vie privée.

Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui je connais la vie sexuelle, et en détails, de mes colocataires ? Et pourquoi ceux-ci connaissent-ils celle de M, qui pourtant pense comme moi, mais se trouve être davantage désinhibée par l'alcool (à ce propos, en tout cas) ? Pourquoi me disent-ils "allez, tu sais tout sur moi, tu peux bien parler un peu de toi", comme si cela devait être un dû ? Et parler de moi, je le fais. Mais je conserve une vie privée, encore et toujours.

Je voudrais que dans leurs mots, ils respectent leur partenaire. Que celui-ci ne soit pas réduit, dans les conversations, à un simple corps. De la chair, un sexe, des positions, du plaisir. Un cul, une bouche, une chatte, une bite, et j'en passe. Je sais que la tendresse et l'affection sont présents. Alors pourquoi réduire l'autre à la seule dimension sexuelle de leur relation ?... Soyez crûs, étalez les performances, vous serez in.

Il ne s'agit pas seulement du sexe. C'est juste ce qui me frappe et m'insupporte le plus.

Il s'agit aussi d'étalage, au niveau sentimental. Ce n'est ni par jalousie, ni par amertume que je dis ça. Les gens se sentent-ils obligés de clamer haut et fort, partout où ils vont, leur amour ? Grand bien leur fasse de vivre un amour heureux et réciproque, et là encore je répète que je ne suis pas jalouse, mais cet étalage est insipide.

En plus, mais là ce n'est qu'un avis personnel, ces mots perdent tant de leur force, s'ils sont mille fois répétés, et mis à nu de manière impudique. Ils sont fait pour être murmurés, ou criés, mais ils ne restent destinés qu'à une personne. Nul besoin d'en faire profiter la terre entière. On peut clamer son bonheur, sans pour autant dénaturer le "je t'aime". Parfois, ils en deviennent saugrenus, inappropriés. Incongrus, même.

Je ne comprends pas cette exhibition de soi, et surtout, l'exhibition de l'autre.