lundi 16 mars 2009
Je hais tout ça.
Je les hais de m'interdire l'accès à mes rêves. Je me hais de devoir y renoncer.
Renoncer à mes rêves ; mon rêve.
Être à Paris. M'endormir en pensant "je suis à Paris", me réveiller en pensant "je suis à Paris", fouler le sol de Paris, marcher dans Paris la nuit, voir la tour Eiffel, la voir encore, et la revoir, rire et parler à Paris, chanter sous la pluie de Paris, écouter de la musique à Paris, lire, dessiner et écrire à Paris. Me promener main dans la main avec quelqu'un dans les rues de Paris, l'embrasser sur les plus belles places de la ville, me jeter dans ses bras et dire que j'aime ces rues qui s'étendent sous mes pas. Marcher dans la ville en regardant ses murs avec mes yeux d'enfants, m'émerveiller devant la beauté d'un nuage dans le ciel de Paris, me voir dans le reflet d'une vitrine de Paris, m'asseoir à la terasse d'un café de Paris, regarder passer les parisiens, sourire. Vivre à Paris.
Un rêve parti en fumée à cause de six mots. Tu n'as pas le choix.