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mardi 12 janvier 2010

Exhibition ♥ 20:51

3 bisou(s) sur la joue

L'étalage de vie privée, et encore plus sexuelle, m'énerve. C'est dit.

Il semblerait que ce soit devenu monnaie courante, voire même une obligation. Les détails de la nuit passée en plein amphi, avec des filles tout sauf discrètes. Mais ce n'est qu'un exemple.

Je ne dis pas ne jamais en parler, et je considère encore que pour ma part, ça reste plutôt rare, et je ne rentre pas dans les détails.

C'est personnel, de l'ordre du privé et de l'intimité. Il n'y a pas lieu de s'étendre sur le sujet. De jouer à "j'ai/j'ai jamais" ou à "action/vérité" sur des questions uniquement d'ordre sexuel. D'être obligé de répondre sous prétexte que "allez, t'es bourrée !!!". Parce que non, même bourrée, même complètement torchée, je conserve une vie privée.

Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui je connais la vie sexuelle, et en détails, de mes colocataires ? Et pourquoi ceux-ci connaissent-ils celle de M, qui pourtant pense comme moi, mais se trouve être davantage désinhibée par l'alcool (à ce propos, en tout cas) ? Pourquoi me disent-ils "allez, tu sais tout sur moi, tu peux bien parler un peu de toi", comme si cela devait être un dû ? Et parler de moi, je le fais. Mais je conserve une vie privée, encore et toujours.

Je voudrais que dans leurs mots, ils respectent leur partenaire. Que celui-ci ne soit pas réduit, dans les conversations, à un simple corps. De la chair, un sexe, des positions, du plaisir. Un cul, une bouche, une chatte, une bite, et j'en passe. Je sais que la tendresse et l'affection sont présents. Alors pourquoi réduire l'autre à la seule dimension sexuelle de leur relation ?... Soyez crûs, étalez les performances, vous serez in.

Il ne s'agit pas seulement du sexe. C'est juste ce qui me frappe et m'insupporte le plus.

Il s'agit aussi d'étalage, au niveau sentimental. Ce n'est ni par jalousie, ni par amertume que je dis ça. Les gens se sentent-ils obligés de clamer haut et fort, partout où ils vont, leur amour ? Grand bien leur fasse de vivre un amour heureux et réciproque, et là encore je répète que je ne suis pas jalouse, mais cet étalage est insipide.

En plus, mais là ce n'est qu'un avis personnel, ces mots perdent tant de leur force, s'ils sont mille fois répétés, et mis à nu de manière impudique. Ils sont fait pour être murmurés, ou criés, mais ils ne restent destinés qu'à une personne. Nul besoin d'en faire profiter la terre entière. On peut clamer son bonheur, sans pour autant dénaturer le "je t'aime". Parfois, ils en deviennent saugrenus, inappropriés. Incongrus, même.

Je ne comprends pas cette exhibition de soi, et surtout, l'exhibition de l'autre.


vendredi 8 janvier 2010

Huu. <3 ♥ 18:10

0 bisou(s) sur la joue

J'avais envie de parler d'un film qui a bercé mon enfance, accompagné mon adolescence, et qui aujourd'hui continue à m'émouvoir et à m'émerveiller.

Le Roi et l'oiseau. Un dessin animé français de Paul Grimault ; textes de Prévert, d'après le conte La Bergère et le ramoneur de Andersen.

Elle raconte comment Charles V+III=VIII+VIII=XVI (Charles XVI, donc), roi de Tachycardie ("il détestait tout le monde, et tout le monde dans le royaume le détestait aussi"), est amoureux de la jolie bergère qui réside dans un tableau. Malheureusement, celle-ci est amoureuse du gentil ramoneur qui réside dans le tableau d'à côté, et c'est réciproque. Un soir, ils s'enfuient de leurs tableaux pour voir le monde, et le roi va tout faire pour les rattraper, avec l'aide de sa police. Ils ne sont pas faits pour être ensemble, la bergère et le ramoneur, d'ailleurs "c'est écrit dans les livres, les rois épousent les bergères"... Et l'oiseau dans tout ça ? L'oiseau est intelligent, ingénieux, il a fait le tour du monde, est polyglotte, et a quatre petits oisillons. L'oiseau fera tout pour aider le couple à échapper à la police du roi... "Allô, allô, forte récompense, allô, allô, une charmante bergère et un petit ramoneur de rien du tout, de rien du tout, sont recherchés par la police de sa majesté, Charles V+III=VIII+VIII=XVI". A noter une scène de course poursuite absolument magnifique, dans d'interminables escaliers.

L'humour est présent tout au long des quelques 90 minutes du film et si, petite, j'ai été séduite par la poésie de l'histoire, j'ai plus tard saisi toutes les évocations historiques présentes dans le film. Par exemple, à un moment, on voit un portrait du Roi, le même que le portrait officiel de Louis XIV, dans son manteau d'hermine (que tout le monde a sans doute étudié au lycée) ; mais ce n'est qu'un exemple, et ils sont nombreux. D'ailleurs, il entre tout à fait dans le contexte politique actuel =D (cf. le deuxième extrait que j'ai mis à la fin).
Il y a une profondeur, plusieurs niveaux de lecture. Tout y est parfait, le traitement de l'histoire, la bande son, et de nombreux détails graphiques à découvrir et redécouvrir.

Parmi les personnages les plus touchants de cette histoire, en dehors des protagonistes principaux, il y a un aveugle, qui joue de l'orgue de Barbarie, dans la ville basse. Là où vivent les pauvres, les parias, les exclus de la société, et où la lumière du jour ne filtre pas. Les deux amoureux s'y retrouvent après avoir dévalé des escaliers, en s'enfonçant dans les profondeurs... et là...

L'Aveugle : Qu'est-ce qu'il y a ?
Un vieux
: Des nouveaux !

L'Aveugle
: Comment sont-ils ?

Un vieux : Un garçon et une fille, avec des cheveux blonds et des yeux bleus, tous les deux.
L'Aveugle : Jeunes ?
Un vieux
: Tout jeunes !

L'Aveugle : Bonjour, enfants. Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Vous apportez des nouvelles ? Est-ce vrai que le monde existe ? Est-ce vrai que le Soleil brille ?
La Bergère et le Ramoneur
: Oui, c'est vrai. Nous l'avons vu.

L'Aveugle
: Comment est-il ?

Le Ramoneur
: Il brille. Il est tout jaune !

La Bergère
: Il est doré quand il se lève ; et tout rouge quand il se couche.

Le Ramoneur
: Et la Lune aussi nous l'avons vue. Et nous pouvons vous dire comment ça marche !

La Bergère
: L'Oiseau nous a tout expliqué !

L'Aveugle : L'Oiseau ! Ils ont vu aussi un oiseau ! Je vous l'avais dit les amis : nous sommes sauvés ! Le monde existe ! Le Soleil brille ! Et il y a aussi des oiseaux ! Ah ! la vie est belle ! Nous verrons tout cela un jour ! En avant la musique !

Et l'aveugle de jouer de son orgue qui, lui aussi, jouera un rôle dans ce conte...


Au premier plan, le roi. Derrière, la bergère, le ramoneur, un policier, et l'oiseau.

Pour le plaisir des yeux, un passage du film. Et puis un autre. :)