jeudi 16 juillet 2009
Nous ne sommes partis de rien, nous n'irons nulle part.
La seule chose qui compte, c'est ce bout de chemin que nous ferons ensemble. Peu importe combien de temps, peu importe quelle distance nous parcourons. Accompagner nos solitudes, c'est tout ce qui importe.
Ce sont des instants d'éternité, une heure, une journée, une semaine. Un temps infini à vous découvrir, à vous connaître. Profiter des éclats de vos voix, de vos rires, ou simplement de votre présence.
Sans plus de fioritures, me rendre compte que la vérité est plus belle encore que ce que l'on imaginait, plus riche, plus dense. Peut-être aussi plus gênée. Mais tellement plus belle. Comment savoir de vos mots sans voix vos visages le matin, au réveil, les cheveux emmêlés ?
Regretter ces instants trop fugaces, à vous regarder bouger, parler, exister, emplir l'air et enfin, être de chair et de sang. Regretter le temps qui passe, mais apprécier cette parenthèse hors de tout. Ne pas pouvoir profiter de vous autant que je le voudrais, et regretter certaines absences.
Me remplir de vous à en exploser, jusqu'à la prochaine fois. Me remplir de vos présences, à chaque seconde qui passe.
Vous connaître davantage. Discuter. Apprécier.
Comprendre qui se cache enfin derrière ces pseudos, et savourer.
Parce qu'au milieu de ces aventures, je suis remplie de souvenirs, et parce que cette semaine, je l'ai vécue avec vous, elle est spéciale. La première. Et elle a une saveur particulière.
Sale bande de capés, va.
(Emma, Mylou, les réponses du jeu arriveront quand j'aurai vraiment un pc, désolée.)