london
<xmp> <body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d2381922226099456236\x26blogName\x3dThat\x27s+all+Folks+!\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://that-s-all-folks.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://that-s-all-folks.blogspot.com/\x26vt\x3d648497770162812125', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script> </xmp>
♥ Welcome

Always fun

♥ Coming soon

30.06.09-06.07.09. PARIS. <3
26.06.10. INDOCHINE.

♥ Music

Le pot pourri de mes chansons du moment.


♥ Desires

PARIS, LONDON, NEW-YORK, TOKYO, DUBLIN, BUDAPEST, VENISE & more...


♥ Click

Nora. De là, vous irez partout.

Julie. La même chose.

"J'ai la flemme mais c'est une maladie". © TTC


♥ To say Hello



♥ Past

mars 2009
avril 2009
mai 2009
juin 2009
juillet 2009
septembre 2009
novembre 2009
décembre 2009
janvier 2010
février 2010
mars 2010
avril 2010
mai 2010
septembre 2010
octobre 2010


♥ Layout

Designer: Lady-Nadya
Images: 1 | 2 | 3 | 4 | 5
Brushes: 1 | 2
Font: DaFont
Base Codes: kynzgerl

jeudi 25 juin 2009

Ferme les yeux, respire. ♥ 20:40

3 bisou(s) sur la joue

Et saute à pieds joints dans le gouffre.

Des amitiés qui saignent et dont les rires ricochent sur les murs et tombent en gémissant. Le choc d'un bruit sourd, et le silence. Mais quelque part, les cendres peuvent se ranimer. Quelle flamme ?
De la fuite éperdue vers l'après, la suite, l'envol. Un lieu à soi. Havre d'ivresse, solitude, vous, eux, le silence. Des gens. D'autres gens. Quelque chose qui ressemble à la paix.

Le Gouffre.
Il se referme. S'ouvre.
Palpite.

Et moi je suis là. Au bord. Hésitante, et impatiente.

Respire, et jette-toi dedans.




Et vous, très bientôt.
Enfin.
Après de longs moments sans voix. De longs moments au téléphone.
Enfin. La réalité.


samedi 6 juin 2009

Le monde est gris et terne, et j'ai mal. ♥ 14:20

3 bisou(s) sur la joue

Désolée. Je viens vous parler, j'engage une conversation. C'est parce qu'au fond, j'ai tellement, tellement envie de vous le dire. Et ensuite je me tais. Mille fois, j'écris. Mille fois, j'efface. Et mes mots, nos mots se meurent...

Mais je me bloque. Je n'y arrive pas. Je ne sais pas dire "Aide-moi, je coule, sauve-moi". Tant de choses à dire, pour tant de silences... Je ne suis pas spontanée, je ne le serai sans doute jamais. Je ne sais pas avouer. "Ne m'oublie pas. Tu me manques".

Si j'étais spontanée, si j'écoutais mes désirs, j'irais les voir, je leur dirais : "Mais à quel moment avons-nous commencé à n'être plus que des étrangères ? Pour quelle raison ai-je soudain été mise à l'écart ? Quand avez-vous commencé à ignorer ma tristesse ? Et surtout, pourquoi suis-je désormais incapable de faire un pas vers vous ?". J'irais les voir, et je leur demanderais : "Alors, en fait, ça ne vous fait rien qu'on ne se parle plus ? Je me suis éloignée de vous, comme un test, pour voir si vous me retiendrez près de vous. Alors comme ça, je n'existe plus, et vous ne ressentez rien ?". J'irais le voir, et je lui dirais : "Je ne veux plus que tu me parles, j'ai trop peur pour continuer à jouer au chat et à la souris avec insouciance. Je ne me comprends pas, et je ne te comprends pas ; plus nous avançons, plus je m'embourbe. Tu ne me comprends pas, et tu ne cherches pas à comprendre que derrière mes silences j'essaye de te faire passer un message".

Si j'étais spontanée, lorsque je pleure le soir, sur les roses qui se fânent et la vie qui coule, et charrie mes chagrins sans un mot, je prendrais mon téléphone, je composerais un numéro, le premier qui me vient à l'esprit, le numéro de ceux qui m'ont dit "je suis là, tu peux m'appeller n'importe quand", et je dirais "Au secours, au secours, je suis si seule".

Mais je ne sais plus appeller à l'aide ; c'est tellement douloureux. Je l'ai déjà fait, en vain. Quel silence, soudain... Sic transit gloria mundi. Oui, dans le silence des explosions.

Il y a des mots, simples mots, je m'y accroche comme un noyé à sa bouée, j'ai si peur de les lâcher, si peur de les laisser tomber dans l'oubli, je m'accroche à des souvenirs, à des rêves, quelques mots sur un papier, quelques photos. Je me relis, j'aime à penser que rien n'a changé, et je me perds dans la contemplation de ce qui n'est plus ; et je pleure.
Il y a vos rires, j'ai l'impression de les entendre encore, lorsque dans le noir, je me souviens. J'imagine que vous êtes encore près de moi, et que les années où j'avais des gens pour me soutenir sont encore là. J'essaye d'oublier tout ce temps de solitude qu'il y avait avant, et qui est encore là, aujourd'hui. Solitude. Mais elle revient. Mélancolique.

J'aime me rappeler qu'il y avait des visages : les votres. Des noms, les notres. Des initiales à graver dans le temps. Rien n'est plus, et je le regrette. Mais au fond, c'est cela qu'on appelle grandir ? Laisser derrière soi un champ de cendres, terre dévastée par les sentiments, et les espoirs qui se brisent. Attention, ses éclats sont dangereux...
Le temps passe. Ne me restent que mes souvenirs, et mes larmes pour pleurer.

Où sont ces promesses d'éternité ?... Avez-vous oublié, comme moi, je me souviens ? Nous étions un tout, nous étions ensemble, nous étions un. Nous étions nous. Et il n'y avait rien d'autre que nous. J'ai pleuré des jours durant votre absence qui me déchirait.

Vous avez été les premiers. Je ne savais pas ce que c'était. J'ignorais tout de ce mot étrange, ce mot que vous m'avez appris. Amitié. Je m'y suis jetée à corps perdu, je l'ai confondu avec l'amour, je l'ai fait mien. Je me suis égarée. J'y ai laissé la raison. En âme et conscience, je suis devenue vous. Et j'aimais à croire que vous étiez moi. Je n'ai plus respiré que pour vous. C'était comme un premier amour heureux... Mais tout a une fin, et l'amitié n'échappe pas à la règle.

Il me faut désormais apprendre à vivre sans une partie de moi. J'ai laissé un bout de mon coeur, de mon corps, de mes rêves en vous. Je m'abîme dans la contemplation de notre bonheur passé. J'ai du plaisir à penser que vous ressentez la même insondable tristesse que moi. Soyez malheureux. Pleurez-moi comme je vous pleure.

Je ne pleure pas sur ceux que vous êtes désormais, car soit je ne vous connais plus, soit vous ne me plaisez plus. Mais je pleure sur ceux que vous avez été, sur ceux que nous étions. Je n'en peux plus de regretter. Il n'y a rien à regretter.

Je voudrais exister. Laisser derrière moi ce champ de mines. Flap, flap, et m'envoler... Je voudrais que la musique que j'écoute me donne envie de rire. Je voudrais que mes sourires soient vrais, et heureux. Je voudrais cesser de la déprimer, parce que je vais mal. Je voudrais que les choses soient bien.

Mais j'ai tout raté, et la confirmation vient de m'arriver par une lettre. Foutue lettre. FOUTUE LETTRE... Les larmes sont acides, tuez-moi.