jeudi 30 avril 2009
Alors oui, ce séjour en Irlande avec vous tous, c'était un petit bijou, malgré la pluie, le vent, malgré les heures de bus, malgré le vélo, malgré mon portable bloqué ; il y a eu les séances karaoké, le uno et le tarot, les photos collector, les vieilles ruines et les visites guidées, les barres à 2€ et le mini-van jaguar dans nos rêves, les fous rires, la grande gagnante du hors-forfait, et je suppose qu'aucun de vous ne passera jamais ici, alors je m'arrête là.
C'est pour dire que j'allais bien. Sauf qu'en fait j'ai fait un petit tour de blogs. Et je suis tombée sur un article qui m'a assommée. Il est magnifique, terriblement émouvant, mais il me rapproche trop de ma propre solitude souffrante. Il est des mots que je rêve d'entendre, et que j'attends de recevoir ; patience, patience, me dis-je.
J'ai lu ça, et je me dis que c'est peut-être trop beau pour être vrai ? Y croire, c'est sans doute le plus beau des miracles, pour eux, et pour moi aussi, peut-être. J'en rêve encore et toujours, et j'ai les larmes aux yeux. Comme c'est beau, comme c'est doux, comme ce doit être agréable.
Chut. Laissez-moi l'attendre.