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vendredi 17 avril 2009

Plouf. ♥ 22:40

1 bisou(s) sur la joue

Et il y eut une brève accalmie avant la tempête.

Le monde se délite, mon monde se délite, et ses fragments me tombent dans la main. Poussière grise de ce qui brilla autrefois.

J'ai l'impression d'être l'adolescente ridicule qui voit la vie en noir, et qui n'est pas heureuse. Pourtant, parfois... Quelques instants fugaces volés à l'éternité qui fuit, tendre rayon de soleil, et des étoiles au creux de ma main. Espoir !

Aujourd'hui mon ciel s'est recouvert de nuages, d'ailleurs il a plu. Lunatisme.

En cliquant sur "nouveau message", il me semblait avoir beaucoup de choses à dire. Des choses peu intéressantes, certes, mais des choses tout de même. J'ai les mots au bout de mes doigts, mais par où commencer. A Rhanou, qui se plaint de mes articles trop longs... désolée.

Autour de moi, une foule de gens. Pauvre pantins muets, mais qu'est-ce que la vie a fait de vous ? Ou bien est-ce moi, la marionnette désarticulée, dont se jouent les aléas de la vie ?
Quand je marche dans la rue, et que je suis seule, je regarde le visage des personnes que je croise. Cortège de tristesse, ancrée sur le visage jeune d'une jolie fille, parcourant ceux, ridés et fatigués, de ceux qui ont - trop - vécu, fleurissant au creux d'une larme. De temps en temps, des groupes heureux. Le sont-ils vraiment ? Ou bien se persuadent-ils de l'être ?... Des enfants courent, et crient. Bulle d'innocence préservée d'une vie parfois cruelle. Quelquefois, ces enfants pleurent.

Je lui ai dit que le bonheur se cachait au coin d'une rue, derrière un sourire, au creux d'une étreinte. Je me demande si j'ai le droit de dire des choses que je ne pense pas. Pourtant, tapi en moi comme une luciole faiblissante subsiste l'espoir.

D'ailleurs, l'espoir. Ca me fait penser à ce que j'ai appris en philo l'autre jour.

Prométhée déroba le feu aux Dieux de l'Olympe pour l'offrir aux hommes, son châtiment, le supplice de Prométhée, fut d'être enchaîné à un rocher, et de voir chaque jour un aigle dévorer son foie. Mais Zeus désirait se venger, c'est pourquoi il créa Pandore, la première femme. Façonnée dans de l'argile, elle reçut de nombreuses qualités. Elle fut offerte en mariage à Epiméthée, frère de Prométhée. Dans ses bagages, Pandore emportait une jarre, remplie de tous les maux, parmi lesquels la guerre, la folie, la passion (entre autres), mais aussi l'espoir. Il lui était interdit de l'ouvrir, mais elle céda à la tentation, et les maux se répandirent sur terre. Tous, sauf l'espoir...

La page culture se referme dans un élan de poussière - le livre du savoir a vu ses pages jaunir par manque d'intérêt des hommes, et la poussière s'est logée entre les feuillets vieillissants.


Je m'ennuyais. Et les tables du lycée deviennent philosophie. La vie est une chienne, crient-elles.

Entrelacs de folie. Destins solitaires, qui jamais ne se croisent. Un rayon froid de soleil perce les nuages, et éclaire les visages gris. Tristesse !

Il faut dire que chaque illusion se déchire en hurlant. Sous le voile sanglant qui s'ouvre dans le silence, se dresse le mur des lamentations, qui fond en larmes, car les uns après les autres s'écrasent sur lui les lueurs d'espoir. Petites tâches de lumière, qu'éclairez-vous donc, désormais ?


Je m'ennuyais, alors j'ai ouvert les recueils de poésie.

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Liberté, P. Eluard.



Qui de nous deux inventa l'autre ?

[...]

Ta chevelure d'oranges dans le vide du monde
Dans le vide des vitres lourdes de silence
Et d'ombre où mes mains nues cherchent tous tes reflets

La forme de ton coeur est chimérique
Et ton amour ressemble à mon désir perdu
Ô soupirs d'ambre, rêves, regards.

Mais tu n'as pas toujours été avec moi. Ma mémoire
Est encore obscurcie de t'avoir vue venir
Et partir. Le temps se sert de mots comme l'amour.

[...]

Pleure, les larmes sont les pétales du coeur.

Au défaut du silence, P. Eluard.



L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Le pont Mirabeau, G. Apollinaire.



Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J’ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;


Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j’ai puni sur une fleur
L’insolence de la Nature.

A celle qui est trop gaie, C. Baudelaire.



Je me sens bête. Qui dira de moi que je suis une fille qui sourit tout le temps ?...

J'ai envie de dire d'autres choses, mais j'ai découvert récemment que certaines personnes passaient sur mon blog, ce qui m'empêche de dévoiler certaines choses.

En tout cas, j'ai les nerfs à fleur de peau. Pardonnez-moi d'être vulgaire, et de vous rembarrer. Pardonnez-moi d'être triste.

Plouf. Je suis retombée. Ma main tendue ne rencontre que l'obscurité. Je dois remonter, pour effleurer le velours du ciel.


Avez-vous compris quelque chose ? Pourtant, moi je ne comprends plus rien.