samedi 5 septembre 2009
Et quelque part dans le noir, l'affection de chacun de ces moutons brille. Peu à peu, la nuit avance et leur lumière faiblit, mais elle est là. Dans un coin.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré de la sorte, dans la rue, dans les bras de quelqu'un. Des traces d'eye-liner sur le visage. Marcher plus ou moins droit, et avoir envie de s'asseoir dans un coin, se recroqueviller, et s'apitoyer sur soi-même toute la nuit, la journée du lendemain, celle d'après, et celle d'encore après aussi.
Là où l'on creuse encore, parce qu'on a peur de ressortir. Et on ne se sent pas très bien.
Pourtant, jusqu'à hier soir, je crois que tout allait plutôt pas mal dans ma vie. Il suffit d'une goutte, et tout tombe. Un peu comme si quelqu'un s'était amusé à souffler sur un château de cartes que l'on a mis du temps à bâtir. Tant pis pour moi.