vendredi 27 novembre 2009
Regarde, il gèle, là sous mes yeux, des stalactites de rêves trop vieux, toutes ces promesses qui s'évaporent vers d'autres ciels, vers d'autres ports, et mes rêves s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort, ça te dérange, et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort mon ange, mon ange ; des mille saveurs une seule me touche, lorsque tes lèvres effleurent ma bouche, de tous ces vents un seul m'emporte, lorsque ton ombre passe ma porte, et mes rêves s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort, ça te dérange, et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort mon ange, mon ange ; prend mes soupirs, donne-moi des larmes, à trop mourir on pose les armes, respire encore, mon doux mensonge, que sous ton souffle le temps s'allonge, et mes rêves s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort, ça te dérange, et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort mon ange, mon ange ; seul[e] sur nos cendres, en équilibre...