lundi 6 septembre 2010
Parce que mon humeur ne cesse de changer du tout au tout.
Il n'est plus temps de revenir en arrière, le temps ne cesse de filer entre mes mains, j'ai peur d'oublier mais je n'ai plus le droit de m'attarder sur des regrets, des souvenirs ou des terreurs sans nom. Comment ? Déjà une année de passée ? Les cours reprennent dans une semaine ?
L'avenir s'ouvre devant moi, je marche sur mon fil de funambule, un pas devant, un coup devant et me voilà dans le vide. Je ne suis pas un oiseau, je ne vole pas. [L'IMPORTANT, CE N'EST PAS LA CHUTE... C'EST L'ATTERRISSAGE]
L'ennui me guette, tapi dans l'ombre, et se jette sur moi, déchiquette sa proie à coup de griffes et de morsures. Aïe. Entre deux films, je regarde autour et ce petit chez-moi me renvoie une solitude à laquelle je ne m'attendais pas. Eternelle insatisfaite, dites-vous ? Mais je vous emmerde !
Pourtant, pourtant...
Je regarde derrière moi, et je n'ai que des sourires.
Ô temps, suspends ton vol. Laisse-moi profiter encore un peu.